CONCLUSION

FAITS MARQUANTS

Les études financées dans le cadre de CICLIA ont mis à disposition des autorités congolaises et de l’AFD tous les éléments techniques, opérationnels, organisationnels et urbains nécessaires à la formulation d’un projet d’investissement. Elles ont permis le financement du projet-pilote TO PETOLA par l’AFD pour un montant de 15 M€ en subvention.

Le déroulement des études a par ailleurs démontré l’importance de bien identifier en amont les contraintes préalables afin que les propositions d’aménagement du territoire soient réalistes d’un point de vue technique et financier (disponibilité du foncier, coût de surélévation des voiries et équipements, etc.).

Avec une gestion des déchets ménagers améliorée et une meilleure maîtrise des risques d’inondation, ce projet en démarrage a pour objectif d'améliorer les conditions de vie, notamment sur l’aspect sanitaire, des habitants vivant le long de la rivière.

Il constitue une première étape dans la mise en œuvre de la politique urbaine des autorités promouvant une meilleure gestion des risques de catastrophe, une meilleure gouvernance urbaine et une gestion partagée des services urbains essentiels.

Les études financées dans

le cadre de CICLIA ont mis

à disposition des autorités congolaises et de l’AFD

tous les éléments techniques, opérationnels, organisationnels et urbains nécessaires à

la formulation d’un projet d’investissement.

Elles ont permis le financement du projet-pilote TO PETOLA

par l’AFD pour un montant

de 15 M€ en subvention.

Le déroulement des études

a par ailleurs démontré l’importance de bien identifier

en amont les contraintes préalables afin que les propositions d’aménagement

du territoire soient réalistes

d’un point de vue technique

et financier (disponibilité du foncier, coût de surélévation

des voiries et équipements, etc.).

Avec une gestion des déchets ménagers améliorée et une meilleure maîtrise des risques d’inondation, ce projet en démarrage a pour objectif d'améliorer les conditions de vie, notamment sur l’aspect sanitaire, des habitants vivant le long

de la rivière.

Il constitue une première étape dans la mise en œuvre de la politique urbaine des autorités promouvant une meilleure gestion des risques

de catastrophe, une meilleure gouvernance urbaine

et une gestion partagée

des services urbains essentiels.

L’étude a favorisé l’émergence d’un dialogue entre les habitants des quartiers précaires et les institutions congolaises à travers la préparation d'une délégation de service public de précollecte aux communautés locales. Cette gestion communautaire a pour objectif de renforcer la gouvernance locale et d'impliquer cette dernière dans la gestion du risque d'inondation.

L’étude a confirmé la nécessité d’une adaptation des infrastructures urbaines (digues, voiries, drains, points de collecte des déchets…), pour prévenir une aggravation des risques pour les populations liées aux :

Pour chacun de ces impacts, des préconisations pour intégrer le changement climatique dans le plan d'action ont été élaborées.

Pour chacun de ces impacts,

des préconisations pour intégrer

le changement climatique dans

le plan d'action ont été élaborées.

L’étude a favorisé l’émergence d’un dialogue entre les habitants

des quartiers précaires et les institutions congolaises à travers

la préparation d'une délégation

de service public de précollecte

aux communautés locales.

Cette gestion communautaire a pour objectif de renforcer la gouvernance locale et d'impliquer cette dernière dans la gestion du risque d'inondation.

L’étude a confirmé la nécessité

d’une adaptation des infrastructures urbaines (digues, voiries, drains,

points de collecte des déchets…),

pour prévenir une aggravation des risques pour les populations liées aux :

Impacts directs pendant une inondation, incluant les pertes humaines et la dégradation de l’habitat dans la zone touchée,

Impacts sanitaires aggravés par l’événement,

Impacts sur les infrastructures et l’organisation des quartiers : désorganisation sociale prolongée et paralysie économique.

Impacts directs pendant une inondation, incluant les pertes humaines et la dégradation de l’habitat dans la zone touchée,

Impacts sanitaires aggravés par l’événement,

Impacts sur les infrastructures et l’organisation des quartiers : désorganisation sociale prolongée et paralysie économique.

1.

2.

3.

Les problématiques de la voirie et des déchets ont été traitées en parallèle et de manière complémentaire, avec des recommandations concrètes d’adaptation :

Les problématiques de la voirie et

des déchets ont été traitées en parallèle et de manière complémentaire, avec des recommandations concrètes d’adaptation :

Voiries et bâti (non retenu dans le projet financé) : surélévation de routes et bâtiments, création de drains, sacs de sables, désenclavement des maisons, entretien des berges, des voiries.

Déchets : le démarrage d’un dialogue entre l’organisation communautaire et les associations d’indépendants de pré-collecte a permis de reconnaitre et de valoriser leur travail souvent précaire et informel, de le structurer et de l’intégrer au sein de la filière globale de gestion des déchets ; le relais d’intervention de la collecte jusqu’au traitement étant ensuite financé par la Banque mondiale.

Déchets : le démarrage d’un dialogue entre l’organisation communautaire et

les associations d’indépendants

de pré-collecte a permis

de reconnaitre et de valoriser

leur travail souvent précaire

et informel, de le structurer

et de l’intégrer au sein

de la filière globale de gestion

des déchets ; le relais d’intervention de la collecte jusqu’au traitement étant ensuite financé par la Banque mondiale.

LES RÉSULTATS

Réaliser des études préparatoires afin de définir un projet pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers précaires à travers la mise en place d'un service de pré-collecte et la gestion des inondations.

Les études devaient à la fois définir des actions à impacts rapides, des actions structurantes et un programme de renforcement de capacités des acteurs impliqués dans la gestion du territoire (autorités, organisations de la société civile, habitants).

Réaliser des études préparatoires

afin de définir un projet pour améliorer les conditions de vie

dans les quartiers précaires

à travers la mise en place

d'un service de pré-collecte

et la gestion des inondations.

Les études devaient à la fois définir des actions à impacts rapides, des actions

structurantes et un programme de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du territoire (autorités, organisations de la société civile, habitants).

1. Les objectifs généraux de l’appui

Évaluation de la vulnérabilité potentielle de la région aux effets du changement climatique, en particulier pour mesurer l’augmentation du régime des précipitations.

Analyse des impacts pour la zone du projet, notamment le bassin versant de la rivière N’djili, et identification des mesures d’adaptation à intégrer au projet.

Présentation d'une cartographie des risques à l’échelle du quartier impliquant les communautés, hommes et femmes, afin de sensibiliser aux risques d’inondation les habitants du quartier et de favoriser l’adoption d’une démarche préventive.

Évaluation de la vulnérabilité potentielle de la région aux effets du changement climatique, en particulier pour mesurer l’augmentation du régime

des précipitations.

Analyse des impacts pour la zone du projet, notamment le bassin versant de la rivière N’djili,

et identification des mesures d’adaptation à intégrer au projet.

Présentation d'une cartographie des risques à l’échelle du quartier impliquant les communautés, hommes et femmes, afin

de sensibiliser aux risques d’inondation les habitants

du quartier et de favoriser l’adoption d’une démarche préventive.

3. Les réalisations en matière d'adaptation au changement climatique

3. Les réalisations

en matière d'adaptation

au changement climatique

Établissement d’un diagnostic des quartiers identifiés par les autorités congolaises, caractérisation des pratiques et des besoins des populations pour orienter le projet vers des zones d’intervention prioritaires.

Identification et chiffrage d’actions rapides (petits travaux à « haute intensité de main d’œuvre », journées communautaires etc.) et d’actions structurantes à réaliser dans le cadre du projet (voiries, drainage, centres de transfert des ordures, etc.).

Réalisation d’une cartographie participative des acteurs dans les quartiers impliqués et définition d’une relation contractuelle entre l’échelon communautaire et l’échelon institutionnel.

Réalisation d’une cartographie des institutions et d’un diagnostic organisationnel afin d’établir un programme de renforcement des capacités des acteurs.

Établissement d’un diagnostic

des quartiers identifiés par les autorités congolaises, caractérisation des pratiques et

des besoins des populations pour orienter le projet vers des zones d’intervention prioritaires.

Identification et chiffrage d’actions rapides (petits travaux à « haute intensité de main d’œuvre », journées communautaires etc.)

et d’actions structurantes à réaliser dans le cadre du projet (voiries, drainage, centres de transfert

des ordures, etc.).

Réalisation d’une cartographie participative des acteurs dans les quartiers impliqués et définition d’une relation contractuelle entre l’échelon communautaire et l’échelon institutionnel.

Réalisation d’une cartographie

des institutions et d’un diagnostic organisationnel afin d’établir

un programme de renforcement

des capacités des acteurs.

2. Les réalisations urbaines et institutionnelles

LES RÉALISATIONS DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE

Kinshasa connait des pluies torrentielles et des pics de chaleur plus nombreux dus au changement climatique. Les conséquences des inondations sans précédent de 2015 le long de la rivière N’djili ont particulièrement marqué les autorités et les populations (plusieurs dizaines de morts, 20 000 ménages sans abri, 2/3 de la ville sans eau potable).

Afin de renforcer la résilience urbaine, les autorités locales ont défini des documents stratégiques de référence pour planifier le développement de l’agglomération, avec comme priorités la lutte contre les inondations et la gestion des déchets.

La République Démocratique du Congo (RDC) et la ville de Kinshasa ont souhaité mettre en œuvre un projet dans la zone de la rivière N’djili. Pour ce faire, elles ont sollicité l’AFD via CICLIA pour préparer ce projet.

Kinshasa connait des pluies torrentielles et des pics de chaleur

plus nombreux dus au changement climatique. Les conséquences des inondations sans précédent de 2015

le long de la rivière N’djili ont particulièrement marqué les autorités et les populations (plusieurs dizaines de morts, 20 000 ménages sans abri, 2/3 de la ville sans eau potable).

Afin de renforcer la résilience urbaine, les autorités locales ont défini des documents stratégiques de référence pour planifier le développement de l’agglomération, avec comme priorités la lutte contre les inondations et la gestion des déchets.

La République Démocratique du Congo (RDC) et la ville de Kinshasa ont souhaité mettre en œuvre un projet dans la zone de la rivière N’djili. Pour ce faire, elles ont sollicité l’AFD via CICLIA pour préparer ce projet.

Mégalopole d’environ 15 millions d’habitants, Kinshasa doit faire face à deux enjeux urbains majeurs : une croissance urbaine très rapide associée à un manque de réglementation foncière et de planification urbaine entrainant la présence de nombreux quartiers très denses, précaires

et sous-équipés.

Par ailleurs, implantée sur des sols sablonneux instables, l’agglomération subit

des phénomènes d’érosion et d’inondation ; en particulier dans le bassin versant de la rivière N’djili, où se concentrent plusieurs quartiers informels.

Ces phénomènes sont aggravés par l’absence d’un système de collecte des déchets, favorisant la pollution des eaux et des sols.

Mégalopole d’environ 15 millions d’habitants, Kinshasa doit faire face à deux enjeux urbains majeurs :

une croissance urbaine très rapide associée à un manque de réglementation foncière et de planification urbaine entrainant la présence de nombreux quartiers très denses, précaires et sous-équipés.

Par ailleurs, implantée sur des sols sablonneux instables, l’agglomération subit des phénomènes d’érosion et d’inondation ; en particulier dans le bassin versant de la rivière N’djili, où se concentrent plusieurs quartiers informels.

Ces phénomènes sont aggravés par l’absence d’un système de collecte des déchets, favorisant la pollution

des eaux et des sols.

CONTEXTE

Financement de 15 M€ en subvention de l’AFD pour un projet de structuration du service de pré-collecte des déchets solides et de réduction des risques d’inondations à Kinshasa

Suite donnée à cette assistance technique