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Reprendre les études techniques existantes pour minimiser les expropriations et renforcer la résilience du quartier face aux risques climatiques ;

Optimiser la planification urbaine intégrée et renforcer la participation des habitants.

Comprendre les besoins

des populations et les risques auxquels elles sont exposées dans les quartiers précaires, proposer des solutions concrètes d’amélioration

de leur résilience au changement climatique et atténuer l’impact sanitaire, social et économique des risques hydrométéorologiques.

 

Produire l’ensemble des documents techniques, organisationnels, financiers, environnementaux et sociaux pour permettre l’octroi

de financement par les bailleurs pour un projet

de réhabilitation des quartiers précaires.

CONCLUSION

Suite à l’appui à la préparation du projet par l’AFD via CICLIA, L’AFD et l’Union Européenne financent à hauteur de 50 millions d’euros le développement du projet « Kigali Informal Settlement Upgrading project » (KISUP) porté par les autorités rwandaises.

 

 

Les méthodologies développées pendant les études serviront à élaborer des « boites à outils » à destination des autorités locales rwandaises pour une meilleure intégration des solutions fondées sur la nature dans les infrastructures ou pour faire évoluer les standards de construction sur les principes d’une architecture bioclimatique par exemple. Ces travaux s’appuieront également sur l’ensemble des initiatives soutenues par d’autres partenaires techniques et financiers.

Les objectifs généraux de l'appui :

Réalisation d’une analyse des vulnérabilités climatiques du territoire et classification des risques associés ;

Proposition d’aménagement

de voiries laissant la place aux modes actifs (marche, vélo, etc.) ;

Identification de mesures de renforcement

des services écosystémiques de régulation

- à travers :

 

> la maitrise des risques d’inondation et d’érosion, l’amélioration de la qualité des sols et des eaux,

> la réhabilitation des « infrastructures vertes » comme la protection de la zone humide et de sa zone-tampon, ainsi que l’amélioration de la qualité de l’eau s’y déversant grâce à l’installation d’un traitement par phyto-épuration ;

Identification de mesures de renforcement des services écosystémiques de régulation

- à travers :

 

> la maitrise des risques d’inondation et d’érosion, l’amélioration de la qualité des sols et des eaux,

> la réhabilitation des « infrastructures vertes » comme la protection de la zone humide

et de sa zone-tampon, ainsi que l’amélioration de la qualité de l’eau s’y déversant grâce à l’installation d’un traitement par

phyto-épuration ;

Identification des mesures de protection contre les risques d’inondation (notamment avec la réhabilitation et le développement d’un système de drainage) ;

Identification des techniques

de construction les moins émissives possibles pour des bâtiments ayant recours aux principes bioclimatiques.

Valorisation d'espèces végétales (arbres, buissons, plantes) locales et endémiques dans les parcs et le long des « couloirs verts ».

Identification de solutions fondées sur la nature dans la conception des infrastructures de drainage pour réduire les vitesses de ruissellement, diminuer les pics de crues en aval des quartiers et renforcer la résilience des infrastructures ;

Formulation de propositions de mesures de gestion de crises auprès du service municipal, en collaboration avec les autorités nationales, pour améliorer les capacités d’adaptation des populations.

Réalisations en matière d’adaptation au changement climatique

Réalisations en matière d’atténuation au changement climatique

Réalisations en matière

de biodiversité

LES RÉALISATIONS

DE L'ASSISTANCE TECHNIQUE

Dans cette dynamique, elle a sollicité l’AFD via CICLIA pour mettre en place un nouveau projet d’amélioration in-situ à Kagugu, Rwezamenyo et Nyakabanda, qui illustre les enjeux de réhabilitation des quartiers précaires auxquels le territoire doit faire face. Fortement enclavés, ces trois quartiers à la densité élevée sont principalement habités par des ménages à faibles revenus, travaillant dans le secteur informel à proximité de leur lieu d’habitation. Situés sur les pentes abruptes des collines, ces quartiers sont sujets à des risques climatiques élevés (inondations, glissements de terrains, érosion). Le quartier de Kagugu a la spécificité d’être plus récemment urbanisé, avec une population plus jeune et plus défavorisée. Il s’étend sur les abords d’une vaste zone humide. Rwezamenyo et Nyakabanda, quartiers voisins, sont plus anciens et plus denses et font partie du même bassin versant. Rwezamenyo est traversé par le canal Mpazy, dont les berges sont régulièrement inondées.

Dans cette dynamique, elle a sollicité l’AFD via CICLIA pour mettre en place un nouveau projet d’amélioration

in-situ à Kagugu, Rwezamenyo et Nyakabanda, qui illustre les enjeux de réhabilitation des quartiers précaires auxquels le territoire doit faire face.

Fortement enclavés, ces trois quartiers à la densité élevée sont principalement habités par des ménages à faibles revenus, travaillant dans le secteur informel à proximité de leur lieu d’habitation. Situés sur

les pentes abruptes des collines,

ces quartiers sont sujets à des risques climatiques élevés (inondations, glissements de terrains, érosion). Le quartier de Kagugu a la spécificité d’être plus récemment urbanisé, avec une population plus jeune et plus défavorisée. Il s’étend sur les abords d’une vaste zone humide. Rwezamenyo et Nyakabanda, quartiers voisins, sont plus anciens et plus denses et font partie du même bassin versant. Rwezamenyo est traversé par le canal Mpazy, dont les berges sont régulièrement inondées.

En forte croissance depuis 1990, la ville de Kigali, fait face à une expansion spatiale sur un territoire contraint par ses caractéristiques topographiques et climatiques. Malgré une réforme foncière lancée en 2009 et un niveau d’accès aux services essentiels supérieur à la moyenne régionale, 62% de la population de la capitale continue de vivre dans des quartiers précaires, enclavés et sujets à de forts risques naturels, accentués par le changement climatique.

 

L’altération du climat se traduit par une augmentation de la température moyenne, du nombre total de jours de forte chaleur par an qui s’accompagnent de précipitations plus courtes et plus intenses.

Les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des secteurs

de la mobilité urbaine et de la construction sont croissantes.

 

La ville de Kigali et le ministère des Infrastructures ont accéléré la mise en œuvre d’une stratégie nationale visant à atteindre l’universalité de l’accès aux services essentiels à horizon 2050. Suite aux conclusions positives d’un premier projet d’amélioration in-situ de quartiers précaires en 2019, la ville poursuit ses interventions avec de nouvelles approches pour renforcer l’inclusion sociale, la résilience au changement climatique et la biodiversité.

CONTEXTE

50 millions d’euros octroyés pour le programme d’investissement et d’assistance technique de la ville de Kigali («Kigali Informal Settlement Upgrading project » - KISUP) en mix prêt-subvention par l’AFD et l’Union Européenne.

Suite donnée à cette assistance technique

525 000€

Fonds CICLIA mobilisés

Adaptation au changement climatique

Approche climat dominante

Période de réalisation

2022-2023 (13 mois)

Nature de l’assistance technique

Études complémentaires à la faisabilité (reprise d'études techniques, institutionnelles, environnementales et sociales

et climatiques) pour l’amélioration des conditions de vie de 3 quartiers informels

La ville de Kigali, au Rwanda (City of Kigali)

Porteur de projet

AMÉLIORER LA RÉSILIENCE

DES QUARTIERS PRÉCAIRES DE LA VILLE DE KIGALI

KIGALI

Financement et expertise pour un développement durable des villes africaines

LES RÉSULTATS

Les études ont permis une déclinaison opérationnelle des standards

identifiés dans le guide national des solutions fondées sur la nature financé par la Banque Mondiale (Landscape analysis and prefeasibility study for NBS in Kigali) ;

 

 

Les études de vulnérabilités couplées à la modélisation hydraulique ont permis de proposer des solutions d’aménagement de voirie et de système de drainage en évitant le plus possible les déplacements de populations au sein des trois quartiers précaires. Le système de drainage renforce la protection face aux inondations pour des crues décennales en 2050 (contre centennale dans le climat actuel) ;

 

 

Suite à l’identification du risque de pollution de l’eau rejetée dans la zone humide de Kagugu, un projet-pilote de phyto-épuration, visant à améliorer la qualité de l’eau avant rejet, a été proposé.

Les études ont permis une déclinaison opérationnelle des standards identifiés dans le guide national des solutions fondées sur la nature financé par la Banque Mondiale (Landscape analysis and prefeasibility study for NBS in Kigali).

 

 

Les études de vulnérabilités couplées à la modélisation hydraulique ont permis de proposer des solutions d’aménagement de voirie et de système de drainage en évitant le plus possible les déplacements de populations au sein des trois quartiers précaires. Le système de drainage renforce la protection face aux inondations pour des crues décennales en 2050 (soit centennale dans le climat actuel) ;

 

 

Suite à l’identification du risque

de pollution de l’eau rejetée dans la zone humide de Kagugu, un projet-pilote de phyto-épuration, visant à améliorer la qualité de l’eau avant rejet, a été proposé.